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17 novembre 2013 – 18 mai 2014

Aux siècles passés, l’incendie était à la fois fréquent et dévastateur. Fréquent, car tout dans la vie quotidienne facilitait son essor : l’usage incessant du feu pour la cuisine, la lumière, le chauffage, la lessive ; les constructions faites essentiellement de bois, de torchis ou de paille, avec des toits de bardeaux.

Les moyens de lutte contre le feu sont dérisoires. Les seaux, les seringues n’ont guère de chance d’en venir à bout. Les pompes, malgré diverses améliorations techniques, restent souvent inefficaces, simplement parce que l’eau manque. Le véritable progrès de la lutte contre le feu consistera dans l’adduction d’eau et la présence d’hydrants – et plus tard dans l’invention des autopompes.

La plupart des villages de notre canton ont connu l’incendie. Pour ne citer que les cas les plus graves, Le Locle brûle en 1683, 1765, 1833 et 1844 ; Neuchâtel en 1714 ; La Chaux-de-Fonds en 1794 ; Saint Martin en 1796 ; Brot-Dessous en 1798 ; La Brévine en 1831 ; Coffrane en 1841 ;  Les Brenets en 1848 et Travers en 1865.